Parmi les 80 groupes d’études agrées par l’Assemblée nationale, j’ai le plaisir de présider celui dédié à la chasse et à la pêche. Les groupes d’études ont pour objet d’approfondir et de suivre des questions spécifiques, qui ne sont pas discutées en hémicycle. Après une année à la tête du groupe d’études Chasse et pêche, je tiens à vous en dresser un bilan.

Lors de ma prise de poste en février 2023, j’ai rassemblé le bureau du groupe d’études pour fixer les orientations de nos travaux. L’idée était d’alterner les réunions liées à la chasse et à la pêche, ainsi que des sujets de fond et d’autres liés à l’actualité.

Notre première table-ronde s’est tenue autour de l’interprofession de la filière chasse, InterProchasse. A cette occasion, nous avons évoqué les conséquences sur les chasseurs de l’entrée en vigueur du règlement de l’Union Européenne 2021/57 du 25 janvier 2021, interdisant l’emploi et le port de la grenaille de plomb pour la chasse dans et autour des zones humides.

Les dégâts liés au grand cormoran ont fait l’objet de la deuxième réunion organisée, en présence de la Fédération nationale de la pêche et de représentants du ministère de la Transition écologique. Il s’agissait d’exposer les problèmes rencontrés par les pêcheurs du fait de la prolifération des cormorans.

En juillet 2023, nous avons saisi la problématique de l’indemnisation des dégâts de grand gibier, en présence de la Fédération nationale des chasseurs, de la Confédération paysanne et de la FNSEA. Touchant les exploitations agricoles, ces dégâts connaissent une forte hausse ces dernières années, occasionnant une envolée de la charge financière pour les fédérations (72 millions d’euros par an). Nous avons pu évoquer les mesures misent en place afin de réduire les désagréments du grand gibier, l’occasion pour moi de saluer le travail collectif engagé entre toutes les parties prenantes : agriculteurs, chasseurs et État.

En octobre, nous avons eu le plaisir de recevoir Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs. Ce fut l’occasion pour les membres du groupe d’études de poser leurs questions et d’évoquer les sujets qui leur tiennent à coeur.

En novembre, l’ordre du jour était établi autour de la pêche professionnelle. Une délégation du Comité national de la pêche professionnelle en eau douce, réunissant 10 associations agréées de pêcheurs, était parmi nous. Nous avons évoqué la simplification des normes, dynamique dans laquelle la majorité présidentielle est pleinement engagée. Ce fut également l’occasion d’aborder la pêche aux saumons et aux anguilles, au regard des questions environnementales, thématique complétée par l’intervention du chef gastronomique Rémy Giraud.  

En décembre, nous auditionnions, sur proposition d’un membre du groupe d’études, l’Union Nationale des Associations de Chasseurs d’Oiseaux Migrateurs (UNACOM). Ce fut l’occasion d’aborder le sujet des chasses traditionnelles.

Mi-janvier, nous nous sommes rattachés à l’actualité pour aborder la proposition de loi visant à interdire l’importation et l’exportation des trophées, en présence de nombreux experts sur le sujet.

Enfin, nous avons reçu le président et le directeur général de la Fédération Nationale de la Pêche en France, au sujet de l’opportunité politique d’une nouvelle loi sur l’eau.

En un an, nous avons rassemblé une réelle diversité d’acteurs engagés autour de la chasse et de la pêche. Il s’agit là d’une condition essentielle pour la représentativité de ces milieux. Je salue la qualité des échanges que nous avons eu avec l’ensemble des intervenants et de mes collègues députés. Je suis heureux de poursuivre la présidence du groupe d’études et de transcrire mon intérêt pour ces sujets en circonscription, où je suis très heureux de participer à des évènements en lien avec la chasse et la pêche.

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