Nos oppositions voudraient mettre fin aux discussions avant même qu’elles commencent : deux motions de rejet préalable ont été déposées en séance publique sur le projet de loi de finances pour 2023, gaspillant plus de 4 heures d’un temps parlementaire déjà contraint. Les débats sont pourtant essentiels pour enrichir le texte du Gouvernement.

Quatre de mes amendements adoptés

En commission des finances, quatre de mes amendements ont été adoptés, en particulier :

– Un amendement assouplissant les conditions d’ouverture d’un monument historique au public : la mesure est actuellement peu utilisée par les propriétaires, car trop complexe. Pourtant un monument ouvert au public, ce sont des retombées pour un territoire, des emplois, une culture accessible à tous.

– Deux amendements de bonne gestion de nos finances publiques : l’un supprimant un compte d’affectation spéciale, de sorte à améliorer la lisibilité du budget ; l’autre visant à accroître l’information du Parlement sur la ventilation du crédit d’impôt pour les services à domicile.

En séance publique, j’ai déposé une liasse d’amendements, fruit de mon travail dans la task force que m’a confiée Bruno Le Maire sur l’efficacité de la dépense publique :

  • pour mettre fin à certaines niches fiscales coûteuses qui ont fait l’objet d’évaluations négatives d’organismes indépendants, ou qui nuisent au climat ;
  • pour borner dans le temps ou plafonner d’autres dépenses fiscales …

Je serai un des rares parlementaires à me battre pour maintenir le déficit public sous 5% en 2023, quand nos oppositions ont voté pour 7 milliards d’€ de dépenses nouvelles en commission.

Je me réjouis de pouvoir les défendre en séance, si des milliers d’amendements identiques déposés par l’opposition ne viennent pas étouffer la discussion…

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