En lançant le « Varenne agricole de l’eau » le 28 mai 2021, le gouvernement a souhaité engager une réflexion collective pour accroitre la résilience de notre agriculture face aux aléas climatiques.

Après avoir réuni plus de 1.400 participants (parlementaires, chercheurs, experts…), il a été clôturé le 1er février dernier par le Premier ministre Jean Castex au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Ce dernier a donné les perspectives de mises en place des recommandations issues du Varenne :

1️⃣ Se doter d’outils d’anticipation et de protection de l’agriculture dans le cadre de la politique globale de gestion des aléas climatiques.

2️⃣ Accéder à une vision partagée et raisonnée de l’accès aux ressources en eau mobilisables, dans le respect des équilibres et milieux naturels pour l’agriculture sur le long terme.

3️⃣ Engager une gestion plus territorialisée de l’eau par :

  • Le renforcement du rôle des préfets dans la conception et la mise en œuvre des PTGE (projets de territoire pour la gestion de l’eau). La décision pourra être prise par l’État seulement si la concertation n’a pas abouti à un consensus.
  • La possibilité pour les préfets d’autoriser et encadrer les volumes prélevables en hiver.

4️⃣ Faire émerger une nouvelle gestion de l’eau pour financer les dispositifs innovants de pilotage intelligent des stockages de l’eau et mener des expérimentations en matière de récupération des eaux de pluie diluviennes hivernales et de réutilisation des eaux usées.

Comme l’a affirmé Jean Castex, en conclusion du Varenne de l’eau : « L’accès à l’eau doit évoluer pour dégager de nouvelles ressources pour les besoins agricoles. ». Dans ce contexte, je salue l’aide de 200 millions d’euros dédiée au secteur agricole pour s’adapter au manque d’eau, dans le cadre du plan France 2030.

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