L’Assemblée nationale a voté jeudi dernier le projet de loi de finances pour 2022 (PLF 2022).

Le « quoi qu’il en coûte » et la mise en place de mesures d’urgences pendant la crise ont assuré le maintien de l’économie, la protection des salariés, des entreprises et de leurs compétences. Cette politique a permis de retrouver dès cette année le niveau d’activité économique d’avant-crise, avec un taux de chômage et un niveau d’investissement similaires à ceux de 2019.

Ce PLF 2022 est celui de la relance et de l’investissement.

L’année 2021 marque un retour à une croissance soutenue (+ 6% du produit intérieur brut) qui le restera en 2022 (+ 4%). Le budget 2022 permettra la poursuite du plan France Relance qui bénéficie aux collectivités et aux entreprises de la circonscription, et mettra en place les premiers crédits du Plan d’investissement France 2030.

Ce PLF 2022 s’inscrit dans la continuité des précédentes lois de finances et de la politique économique menée depuis le début du quinquennat : baisse de la fiscalité des ménages et des entreprises, soutien à l’investissement et à l’innovation et soutien au travail et au pouvoir d’achat des Français.

Ainsi, le budget pour 2022 poursuit les engagements de la majorité et du gouvernement :

1 / L’augmentation des crédits des missions régaliennes, avec la hausse des crédits du ministère des Armées (+1,7 milliard d’€), de l’Intérieur (+1,5 milliard d’€) et de la Justice (+700 millions d’€) ;

2 / La relance et l’investissement, avec l’engagement de 70 milliard d’€ du Plan de relance d’ici la fin de l’année et l’annonce d’un plan d’investissement d’avenir ;

3 / Le rétablissement progressif des finances publiques, après deux années de crise sans précédent. La bonne tenue des comptes publics, engagée dès 2017 avec le passage et le maintien sous le seuil des 3% du PIB du déficit public et la baisse de la dette publique, reste une priorité.

L’année 2022 marquera la mise en extinction progressive des dispositifs d’urgence, la baisse du poids de la dépense, du déficit et de la dette publics sur l’économie.

Le remboursement de la dette due à la COVID-19, qui sera cantonnée, sera financé sans hausse d’impôt et par la croissance d’ici à 2042

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