J’étais lundi 25 mai à l’école maternelle de Monnaie en compagnie de  l’Inspecteur d’académie*, Dominique BOURGET, pour la présentation d’une importante disposition du projet de loi pour une « École de la confiance » qui devrait être définitivement adoptée à la mi-juin : la scolarisation obligatoire à 3 ans.

Annoncé par le Président de la République en mars 2018, la scolarisation obligatoire à 3 ans est une importante disposition de la futur Loi pour une « École de la Confiance ». Elle participe de l’effort voulu par la Majorité en faveur du premier degré destiné à agir dès les premières années de la scolarité pour favoriser la maîtrise des savoirs fondamentaux. Elle sera mise en œuvre dès la rentrée 2019.

Lutter contre la première des inégalités

Elle doit permettre de lutter contre la première des inégalités : celle de la langue. En effet, les dernières recherches en neurosciences montrent que les 30 premiers mois sont déterminants pour le développement du langage et par conséquent, celui des compétences cognitives des enfants.

Selon les statistiques officielles, 97% des enfants de 3 ans sont aujourd’hui scolarisés dans une école maternelle. Au niveau national, ce sont 25 000 enfants de cet âge qui ne fréquentent pas une école. La question de « l’égalité des chances » est donc posée. Dans notre département, 5 830 élèves bénéficient en 2018-2019 d’une scolarisation en préélémentaire dans les 123 écoles maternelles et 118 écoles primaires.

108 élèves supplémentaire à la rentrée

L’impact de l’instruction obligatoire à 3 ans concernera 108 élèves supplémentaire à la rentrée de septembre 2019.

C’est donc une chance qui s’offre à ces élèves car il s’agit bien d’une volonté de renforcer la qualité de l’accueil et de l’enseignement dispensé à tous les enfants, quel que soit leur milieu d’origine. La Loi pour une « Ecole de la Confiance » redéfinit la formation des enseignants et propose d’y associer les Agents Territoriaux Spécialisés en Ecole Maternelle (ATSEM).

École bienveillante et exigeante, mais aussi École de l’épanouissement et du langage, l’école maternelle promeut la réussite de tous les élèves en n’en laissant aucun « au bord du chemin ».

*Directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen).

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