J’ai organisé lundi 15 janvier à Vouvray avec Business France et les acteurs de la Team France Export, la première rencontre en région des « Parlementaires pour l’export ». Ces rencontres visent à sensibiliser les PME de nos territoires aux aides mise en place pour les aider à se développer à l’international, notamment dans le cadre du plan gouvernemental Osez l’export. L’occasion pour moi de présenter ma vision du développement économique dans la circonscription et mon action en faveur des entreprises en présence du président de la CCI Centre Val de Loire, du directeur de l’économie de la Région Centre Val de Loire, de la directrice de régionale de BPI France et du secrétaire régional des conseillers du commerce extérieur France (CCEF).

Ma vision du développement économique dans la circonscription

Je crois qu’un député ne peut pas avoir une vision du développement économique de sa circonscription sans avoir une vision du développement économique de son pays, de l’économie française.

Pour ma part, je suis un fervent partisan de la politique d’offre que nous mettons en œuvre depuis que nous sommes en responsabilité sous l’autorité du chef de l’État et dans le cadre de la politique économique que mène Bruno Le Maire.  

Cette politique consiste à :

  • libérer le marché du travail,
  • réduire la fiscalité du capital,
  • mettre l’accent sur la formation, la qualification, l’innovation, la recherche.

Cette politique donne des résultats en termes de :

  • croissance,
  • de réduction du chômage,
  • de limitation de l’inflation,
  • et même de contribution positive du commerce extérieur à la croissance de notre économie.

Elle conduit à ce que la France soit pour la 4ème année consécutive, le premier pays d’accueil des investissements directs étrangers.

Ce bilan positif présente des zones d’ombres.

  • Nous constatons une baisse de la productivité du travail et par conséquent une baisse de la compétitivité de notre économie en raison de l’augmentation du cout salarial unitaire.
  • Nous subissons une perte de notre souveraineté industrielle ou alimentaire.
  • Nous observons un déficit de nos échanges de biens, nos importations étant supérieurs dans ce domaine à nos exportations. Certes ce déficit est réduit par nos excédents sur le marché des services et grâce à l’excédent des revenus perçus par notre économie. Mais le solde négatif de nos transactions courantes reste encore élevé, il était de plus de 50 milliards d’€ en 2022.

Pour faire face à ces difficultés, je salue la volonté du gouvernement de :

  • réindustrialiser notre pays,
  • relocaliser des activités,
  • décarboner notre économie,
  • soutenir l’investissement avec le plan France 2030,
  • accompagner les PME et ETI à l’export avec le plan « Osez l’export ».

C’est dans le cadre de ce plan que je me suis naturellement inscrit dans le programme « Parlementaires pour l’export ».

Ma vision du développement économique dans ma circonscription est en fait une vision territorialisée du panorama économique national que je viens de rappeler.

Nous devons :

  • réindustrialiser,
  • relocaliser,
  • décarboner,
  • investir ,
  • exporter.

Ma circonscription doit apporter sa part à l’ambition collective de voir notre pays redevenir :

  • la première puissance industrielle décarbonnée d’Europe,
  • une grande nation exportatrice sur la scène internationale.

Nous avons des atouts considérables qu’il faut sans doute renforcer s’agissant de :

  • notre agriculture performante,
  • notre viticulture réputée,
  • notre tourisme envié,
  • notre industrie innovante.

Mon action en faveur des entreprises

Mon action en faveur des entreprises pour valoriser ces atouts et inscrire mon territoire dans la dynamique nationale repose sur 5 principes :

  1. Être en permanence au contact des entreprises et me faire le relai de l’ambition nationale en faveur du développement économique dans ses dimensions de reconquête du marché intérieur et de projection à l’international.
  2. Soutenir ces entreprises quand elles ont besoin d’un appui pour obtenir des subventions ou aides de l’Etat.
  3. Mettre en synergie les acteurs économiques, les chambres consulaires, les élus locaux, les responsables institutionnels de l’État ou de la Région à travers une ambition collective territoriale : celle qui s’incarne dans le territoire d’industrie du Grand-Est Touraine.
  4. Encourager toutes les initiatives collectives qui donnent de la visibilité à mon territoire. Il faut « chasser en meute » si l’on veut être efficace. Le territoire d’industrie du Grand Est-Touraine est à présent bien identifié dans les salons de recrutement, de présentation des activités de ce territoire. Avoir une image de marque des produits et des entreprises « made in TIGET »
  5. Développer le lien entre l’écosystème éducatif et économique, et cela dès le plus jeune âge pour donner envie à nos jeunes de participer à une ambition nationale au moyen du Volontariat territorial en entreprise (VTE) et à l’export du Volontaire international en entreprise (VIE).
Partager :