Vendredi 5 mai, à l’occasion du débat sur le thème « Quelle politique du logement ? Habiter et se loger dignement dans les territoires ? », j’ai interrogé Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, au sujet du diagnostic de performance énergétique (DPE).

J’ai souhaité savoir pourquoi le DPE a été imposé comme référence de la rénovation énergétique plutôt que d’autres outils. Il reflète la consommation énergétique du logement, donc si vous êtes en tout-électrique, vous pouvez avoir une étiquette G même si vous n’émettez pas de GES. Par rapport à nos objectifs climatiques, il serait plus logique d’imposer des critères en termes de GES à la location ou à la cession plutôt que de DEP. D’autant que les travaux DPE peuvent être très lourds ou difficilement réalisables (immeubles anciens, classés, etc).

Le ministre m’a répondu que dans la refonte du DPE, la performance énergétique et les gaz à effet de serre sont bien pris en compte. Il assure qu’il s’agit d’un outil performant et fiable. Le gouvernement reste très attentif sur la qualité des diagnostiqueurs.

Partager :