J’ai participé la semaine dernière à des échanges avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier GUILLAUME, sur la situation de la filière viti-vinicole.

▶️ S’il n’est pas prévu de plans de soutien propres aux secteurs agricoles et agroalimentaires en difficulté, des mesures spécifiques sont prises pour la viticulture avec le recours à la distillation de crise et des exonérations de charges. Le Ministre a pris en compte notre demande d’un élargissement des modalités de soutien de l’État aux exploitations viticoles : l’aide à la distillation devrait être accompagnée d’une aide au stockage comme me l’avait demandé le président de la Fédération des associations viticoles d’Indre-et-Loire et de la Sarthe, Benoît GAUTIER. 

▶️ S’agissant de la distillation de crise, Didier GUILLAUME a indiqué que cette mesure devait formellement recevoir l’aval du Parlement européen qui ne se réunira pas avant début juin. Nous avons insisté auprès de lui sur la nécessité de simplifier les démarches administratives et d’aller vite en prévision de la vendange à venir. Le ministre réunira de nouveau avant la fin mai les représentants de la filière.

▶️Un travail est par ailleurs conduit de la mise en place d’un fonds de solidarité suite aux taxes imposées de manière unilatérale par les États-unis sur les vins français.

En contact avec la Confédération des vignerons du Val de Loire (CVVL), la Fédération des associations viticoles d’Indre-et-Loire et de la Sarthe (FAV 37-72) et l’interprofession des vins de Loire (Interloire) depuis le début de la crise sanitaire, je continuerai d’apporter mon soutien à la profession tout en restant soucieux de l’efficacité de la dépense publique et des contraintes qui pèsent sur nos comptes publics.

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