J’ai été élu pour faire la loi sur la base d’un programme de réformes prévoyant la mise en place d’un système universel de retraite par répartition et par points. L’opposition systématique du Parti communiste, du Parti socialiste, et de la France insoumise, m’empêchait de remplir la mission que m’a confié une majorité de Tourangeaux à l’occasion des élections législatives de 2017 . Le Premier Ministre a eu raison d’engager le 49-3 pour contourner cette stratégie de blocage.

Prévue par nos institutions, l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, a mis fin à un non-débat.

Quel était l’intérêt de déposer des centaines d’amendements visant à remplacer «annuellement » par « tous les ans », « une fois par an », « chaque année » ? On ne peut pas bloquer indéfiniment le Parlement en privant les Français de lois importantes et utiles : en passant des semaines sur la réforme des retraites, on bloquait l’examen d’autres textes tout aussi nécessaires comme la loi Grand âge pour l’autonomie des personnes âgées ou la loi Décentralisation pour nos collectivités locales, loi pour laquelle j’ai beaucoup travaillé dans le cadre de l’Agenda rural.

Stanislas Guérini, délégué général d’En Marche, revient dans cette vidéo sur le contexte politique de cette décision et sur sa portée réelle. 👉 Voir.

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