Vendredi 5 mai, dans le cadre du débat sur le thème « Quelles réponses à l’envolée des prix des produits de grande consommation », j’ai interrogé Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, sur les négociations entre industriels et distributeurs.

Le prix des produits alimentaires a augmenté de 15% sur un an. Face à cela, le Gouvernement agit sur le pouvoir d’achat :
– en revalorisant les minima sociaux,
– en distribuant des chèques exceptionnels pour tenir compte de l’augmentation des dépenses en énergie, en carburant,
– en poursuivant la baisse de la fiscalité, le développement de l’emploi et de la croissance.

S’agissant de la grande distribution, le Gouvernement a maintenu une pression constante sur cette filière.

D’abord, en initiant un pacte avec la grande distribution en fin d’année 2022 pour que celle-ci ne répercute pas la hausse du prix de l’énergie des PME dans les négociations commerciales.

Ensuite, à travers le trimestre anti-inflation en place depuis le 15 mars remplit son objectif puisque le prix des produits concernés a baissé de 5% tandis que leurs ventes augmentaient de 35%.

Le cours des matières premières est désormais en repli sur les marchés mondiaux, celui des denrées alimentaires a baissé de 20% sur un an. Huiles, céréales, pâtes, leur cours sur les marchés mondiaux est en recul, mais leur prix continue à augmenter en supermarché.

Alors depuis les lois Egalim, les négociations entre industriels et distributeurs peuvent rouvrir en cours d’année en cas de variation importante du prix des matières premières. Le ministre de l’Economie a en conséquence envoyé un courrier aux professionnels pour organiser une renégociation cet été. Selon quel processus et calendrier ces négociations pourraient-elles avoir lieu ? Quel ordre de grandeur de baisse de prix permettraient-elles d’espérer ?

Partager :