J’ai voté la suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux salariés des industries électriques et gazières, de la Banque de France, de la RATP, des clercs de notaires et pour les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Les députés de la NUPES et du Rassemblement National ont voté contre cette suppression.

Les pensions versées par ces régimes ont atteint 90 milliards d’€ en 2021. Elles ont été financées par des cotisations salariales pour 14 milliards d’€, par des cotisations employeurs pour 28 milliards d’€ et par des subventions d’équilibre ou des taxes affectées pour 47 milliards d’€. (Sources Fipeco.fr).

Plus de 50% des pensions des régimes spéciaux actuels sont ainsi financés par l’impôt ou des taxes. C’est donc un système de « nationalisation » des pensions des régimes spéciaux puisque ce sont les contribuables qui financent la moitié de ces pensions. Or, moi, je suis attaché au système de « répartition » des retraites, système dans lequel ceux qui travaillent aujourd’hui financent par leurs cotisation les pensions des retraités d’aujourd’hui.

C’est pourquoi j’ai voté en faveur de la suppression des régimes spéciaux.

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