J’ai participé hier matin à un webinaire de l’Union bancaire francophone sur l’Inclusion bancaire au service d’un développement durable et équitable.

Représentant de l’Assemblée nationale au Comité consultatif du secteur financier, j’ai présenté mon action en faveur du plafonnement des frais bancaires au sein de cette instance. Il concerne dans notre pays 3,8 millions de personnes en situation de précarité financière.

Depuis l’automne 2018, je me suis en effet impliqué dans la création d’une offre bancaire spécifique pour les plus fragiles. Entre le gel des tarifs bancaires et le plafonnement à 25 € par mois des frais d’incident, la Banque de France estime entre 500 à 600 millions d’€ le montant économisé par les personnes en situation de fragilité bancaire. C’est autant de gagné pour le pouvoir d’achat et l’économie.

Dans son sixième rapport, l’Observatoire des Tarifs bancaires conclue à une réussite de cette disposition par la stabilité des frais bancaires en 2021.

J’ai également pris la parole au sujet de l’inclusion financière des personnes en situation de handicap.

Cela concerne près de 12 millions de personnes en France.

La directive européenne du 17/04/2019 relative aux exigences en matière d’accessibilité applicables aux produits et services vise à encourager la conception universelle et l’inclusion du public handicapé aux services financiers dès leur phase de conception.

La transposition de cette directive marquera un pas de plus dans l’inclusion des personnes en situation de handicap. J’accorde une importance particulière à l’accessibilité, enjeu de société auquel nous devons être attentif pour opérer un réel changement.

Cette évolution nécessite d’être intégrée par les entreprises et les banques.

L’association Valentin Haüy indique toutefois que, si les entreprises doivent respecter une obligations déclarative d’accessibilité de leurs locaux et que les banques doivent publier leur démarche pour l’année en cours sur l’accessibilité et élaborer un schéma pluriannuel pour rendre leur site accessible, un grand travail reste à accomplir puisqu’aujourd’hui, beaucoup ne respectent pas leurs obligations.

Par exemple, j’appelle à une généralisation de différentes innovations qui ont vu le jour mais ne sont pas encore déployées partout :

👉 des distributeurs de billets accessibles aux personnes en situation de handicap ;

👉 des relevés de compte en braille ;

👉 des applications mobiles de banques accessibles pour les personnes atteintes de déficiences visuelles.

Il reste encore beaucoup à faire.

Je reste mobilisé et à votre écoute pour répondre à cette question qui me tient à cœur !

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