Ce mercredi 12 janvier est discuté à l’Assemblée nationale le projet de loi réformant « les outils de gestion des risques climatiques en agriculture ». Porté par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, ce texte législatif vise à améliorer l’indemnisation des pertes de récolte des agriculteurs dues aux aléas climatiques comme le gel, la grêle ou la sécheresse.

En visite dans les vignes de Parçay-Meslay, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, s’était saisi du problème en avril de l’année dernière.

L’étude d’impact relative à ce projet de loi, a confirmé que la capacité de résilience de l’agriculture française était mise à mal par le changement climatique. Les outils existants aujourd’hui ne répondent plus aux besoins des agriculteurs et il apparaît donc indispensable d’adapter le système d’indemnisation des pertes de récoltes.

Pour soutenir un secteur d’activité essentiel à la vie quotidienne des français et à la souveraineté alimentaire du pays, le projet de loi prône une couverture des risques partagée de façon équitable entre l’Etat, les agriculteurs et les entreprises d’assurance.

Il prévoit par ailleurs la création d’une instance de dialogue entre les parties concernées par l’assurance récolte pour adapter les règles en vigueur aux besoins réels des agriculteurs.

Enfin, il prend en compte la disparité des situations et des vulnérabilités face au changement climatique en permettant au Gouvernement de fixer par ordonnance les réformes auxquelles pourraient prétendre les agriculteurs ultramarins, après des concertations spécifiques.

Je me réjouis des perspectives ouvertes par ce texte pour les agriculteurs de la circonscription et de l’Indre-et-Loire : maraîchers, viticulteurs, arboriculteurs…

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