J’ai rencontré lundi 4 octobre les hôteliers et restaurateurs d’Indre-et-Loire membres de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH37) réunis en assemblée générale. Ce secteur d’activité essentiel à la vie quotidienne du pays, et à son attractivité touristique, souffre beaucoup depuis le début de la crise sanitaire. Il mérite amplement les mesures de soutien votées par l’Assemblée nationale ou décidées par le Gouvernement.

Le soutien fort de l’État

Au niveau national, 95 % des salariés du secteur ont bénéficié du chômage partiel.

Dans notre département, près de 100 millions d’€ ont été versés par l’État aux acteurs du secteur au titre du fond de solidarité. Voir ci-dessous la répartition par secteurs d’activité.

Renforcer l’attractivité des métiers

L’enjeu est désormais de retrouver le niveau d’activité d’avant crise, en soutenant tout particulièrement le recrutement de nouveaux salariés pour compenser les départs vers d’autres secteurs d’activité.

La défiscalisation des pourboires par cartes bancaire annoncée par le Président de la République concourt à renforcer l’attractivité du métier dans la restauration, mais le manque de vocations est structurel.

C’est pourquoi, je note avec intérêt les annonces mardi 5 octobre par Thierry Grégoire, chargé du social au sein de UMIH, déclarant que l’organisation patronale était prête à proposer une hausse de salaires comprise entre 6 et 9% pour rendre le secteur plus attractif ; à discuter d’un 13e mois ; de la mise en place d’un intéressement ; ou encore d’un « week-end off » pour les salariés toutes les trois à quatre semaines.

Je réserve une écoute attentive aux hôteliers et aux restaurateurs de la circonscription qui connaîtraient des difficultés et à leurs propositions.

Assemblée générale de l’UMIH 37 lundi 4 octobre 2021.

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