En rencontrant les viticulteurs de Touraine dans les vignes de Parçay-Meslay, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, avait promis le 9 avril la mobilisation totale de l’État pour soutenir les agriculteurs victimes du gel. Le Premier ministre a présenté samedi un ensemble de mesures et annoncé un soutien financier exceptionnel d’1 milliard d’€. Je salue l’engagement du Gouvernement et rencontrerai prochainement les représentants de la filière viti-vinicole pour faire un point sur les dommages en Touraine et sur la mise en œuvre des mesures gouvernementale.

Les annonces du Premier ministre

👉 Un fonds de soutien exceptionnel d’un milliard d’€ est mis en place pour le monde agricole et viticole. 

Dans un premier temps, des mesures d’urgence sont déployées avec : 

 👉 une année blanche de cotisations ;

 👉 un dégrèvement des taxes foncières sur le non bâti (TFNB) ;

👉 une mobilisation des dispositifs existants en matière d’activité partielle et de prêts garantis par l’Etat ;

 👉 une enveloppe d’urgence allouée aux préfets pour apporter un soutien immédiat aux exploitations les plus en difficulté. 

Ces aides d’urgence vont être complétées par

👉 l’indemnisation des arboriculteurs au titre du dispositif des calamités agricoles jusqu’à 40% pour les pertes les plus importantes ;

👉 la mise en place d’un soutien exceptionnel pour les autres filières qui ont été très touchées et qui ne sont pas aujourd’hui couvertes par ce régime de calamités agricoles, notamment les viticulteurs ;

👉 l’amélioration de l’indemnité des agriculteurs assurés ;

👉 la mise en place d’une avance forfaitaire basée sur la perte de chiffre d’affaires mensuel ;

👉 l’ouverture du fonds exceptionnel aux entreprises aval de ces filières, qui seront impactées par l’absence de récolte à conditionner ou à transformer

En complément, pour apporter des réponses structurelles renforçant durablement l’agriculture face aux aléas climatiques :

👉 l’enveloppe du plan de relance dédiée à l’adaptation au changement climatique va être doublée, passant de 100 à 200 millions d’€ ;

👉 les travaux sur la réforme de l’assurance récolte vont être accélérés.

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