Engagé à mon initiative en décembre 2018, la démarche Grand Est Touraine-Territoire d’industrie a déjà eu de nombreuses retombées positives pour les acteurs économiques de la circonscription (voir en bas de page). La signature, lundi 29 mars à Montlouis-sur-Loire, d’un contrat Grand Est Touraine – Territoire d’industrie par l’ensemble des parties, permet d’engager un véritable programme de développement, concret et ambitieux. J’en ai souligné les enjeux dans mon intervention.

« Mesdames et Messieurs,

Le déploiement du programme Grand Est Touraine-Territoire d’Industrie repose sur une mobilisation coordonnée de l’ensemble des acteurs concernés : l’État et ses opérateurs, la Région, les 4 communautés de communes de la circonscription, les chambres consulaires et les groupements d’entreprises. Ce programme a bénéficié d’une gouvernance partenariale et d’une animation locale assurée par un binôme composé d’un élu et d’un industriel.

« Grand Est Touraine-Territoire d’Industrie » vise à apporter des réponses concrètes aux besoins des entreprises industrielles et des collectivités territoriales. Il permet de co-construire des solutions face aux grandes transitions :
  • technologique,
  • numérique,
  • énergétique,
  • environnementale,
  • sociétale.

Dans ce cadre, les collaborations entre les acteurs publics et les acteurs privés me semblent essentielles, et ce, d’autant plus dans un contexte de crise.

Ces transitions génèrent des inquiétudes et peuvent être vécues comme des menaces. Il faut bien sûr entendre ces interrogations et ces doutes.

 Je voudrais ici vous faire part de deux convictions.
La première est ma croyance dans les vertus du progrès technique.

Nous sommes ici dans une terre de Renaissance qui croit aux avancées de l’humanité par le biais des découvertes scientifiques et des innovations technologiques. Pour moi, ces transitions sont une source d’espoir et d’opportunités, des facteurs de croissance, de création de valeur et d’emploi. Le Territoire d’industrie du Grand Est Touraine doit nous permettre de les affronter ensemble à travers : 

  • la technologie 4.0,
  • l’intelligence artificielle,
  • l’informatique quantique,
  • la biologie synthétique.

Mais aussi grâce à l’économie :

  • sociale et solidaire,
  • collaborative,
  • circulaire,
  • de la fonctionnalité,
  • de l’écoconception,
  • décarbonnée.
Ma deuxième conviction, porte sur le moyen de tirer profit de ce progrès technique dans les territoires.

Pour qu’un territoire soit une terre d’accueil du progrès technique, il lui faut :

  • du capital humain,
  • de capital technique,
  • du capital financier.

Mais selon moi, ces capitaux ne sont pas suffisants si ce territoire ne dispose pas d’un capital encore bien plus précieux, je veux parler du capital social. Ma deuxième conviction, c’est que le capital social est un facteur primordial de développement d’un territoire.

Le capital social est une variable relationnelle : il prend sa forme dans les liens que les élus d’un territoire et les acteurs publics et privés entretiennent entre eux.

Le capital social est un facteur de performance car il assure un climat de confiance et de coopération entre les acteurs. Ce climat facilite les échanges, le développement de projets, l’entraide et donc la résilience face aux transitions.  

Ma conception du rôle d’un député, c’est de tout faire pour renforcer ce capital social dans mon territoire d’élection en développant :
  • l’échange d’informations,
  • un climat de confiance,
  • des dynamiques de coopération,
  • l’idée que les réussites collectives bénéficient à tous et que chacun tire un avantage à travailler avec les autres.
Pour terminer mon propos, je voudrais faire une observation et formuler un vœu.

J’observe que les élus comme les agents des services préfectoraux, des agences d’État ou des collectivités cultivent particulièrement bien ce capital social dans le Grand Est Touraine. Aujourd’hui, c’est la signature du contrat Grand Est Touraine-Territoire d’Industrie et du Contrat de Transition Écologique du Pays Loire-Touraine, après demain celle de l’Opération de Revitalisation du Territoire Bléré-La Croix-en-Touraine et du déploiement du programme Petites Villes de Demain.

Mon vœu serait que cette notion de capital social soit peut-être davantage prise en compte dans le monde des entreprises. Je plaide pour plus de liens, d’interactions, d’interdépendances entre elles. Je fais confiance aux groupements d’entreprises l’AICR, l’ERET, le GEIDA et la CCI pour déployer cette source de progrès par la coopération.

Mesdames et Messieurs, Grand Est Touraine-Territoire d’Industrie est une très belle aventure. Se réunir une première fois à ce sujet le 19 décembre 2018, sous l’égide de Madame la Préfète Corinne ORZECHOWSKI a été un début.

Rester ensemble pour élaborer ce projet a été un progrès.

Continuer à travailler ensemble sera une réussite pour notre territoire, pour ses habitants, et pour le rayonnement de la Touraine au sein de la région Centre-Val de Loire.

Je vous remercie. »

Déjà des retombées importantes

L’engagement de la démarche Grand Est Touraine Territoire d’industrie a déjà permis à notre territoire de bénéficier depuis 2019 des retombées suivantes :

Communauté de communes Bléré-Val de Cher

500 000 € de subvention pour l’aménagement de la phase 2 de la zone d’activités du Bois Gaulpied (Sublaines-Bléré).

300 000 € de subvention pour la coopérative Triangle.

294 000 € de subvention pour la société EmbiPack (Économie circulaire.

Communauté de communes Castelrenaudais

La labellisation « Site industriel clé en main » de la zone d’activités Porte de Touraine à Autrèche

Une subvention de 200 000 € pour soutenir les investissements industriels de la société Remy Garnier à Château-Renault.

Communauté de communes Touraine-Est-Vallées

Une subvention de 300 000 € pour soutenir les investissements industriels de la société MAE Innovation à la Ville-aux-Dames.

Un soutien financier de l’Etat de 483 400 € pour la création du tiers lieu RUBIXCO inauguré l’année dernière à Montlouis-sur-Loire.

Communauté de communes Val d’Amboise

La labellisation « Site industriel clé en main » de la zone d’activités de La Boitardière à Amboise.

Une subvention de 873 000 € pour soutenir les investissements de l’entreprise REOREV à Nazelles-Négron.

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