Le Président de la République était hier à Tours pour mettre à l’honneur le nouveau service public des pensions alimentaires. 350.000 personnes victimes d’impayés ou de retards, principalement des femmes, vont en bénéficier : je m’en réjouis. Lors de l’échange en préfecture avec les élus du département, j’ai évoqué trois points devant le Président de la République.

Viticulture et sous traitance de l’aéronautique

J’ai informé le Président de la République des difficultés des professionnels de la filière viticole et de la sous-traitance aéronautique, et de leur grande inquiétude quant aux conséquences de la décision du président des États-Unis de mettre en place à l’encontre de l’Union Européenne, et en particulier de la France, des sanctions commerciales supplémentaires dans le cadre du contentieux Airbus / Boeing à compter du 12 janvier. Je l’ai interrogé sur la réponse la plus adéquate à apporter à cette sanction américaine qui va peser sur nos exportations, en particulier celles des viticulteurs du Val de Loire et des entreprises de Touraine travaillant pour le secteur aéronautique. Ces deux secteurs économiques sont les premiers contributeurs excédentaires de notre balance commerciale.

Forfaits de post-stationnement

Je suis ensuite revenu sur la récente décision du Conseil constitutionnel sur les forfaits de post-stationnement (QPC n° 2020-855) qui aura des conséquences importantes, financières pour les collectivités locales, administratives pour le fonctionnement de la Commission du contentieux du stationnement payant (CCSP). Ayant déjà échangé avec lui sur ce sujet, à l’Élysée, le 7 octobre dernier, j’ai tenu à l’informer de l’avancée du dossier : une réunion se tiendra ce vendredi 8 janvier, sous la présidence du Préfet Laurent FISCUS, directeur de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) avec l’ensemble des administrations concernées en vue d’apporter une réponse législative à cette décision du Conseil constitutionnel.

Mise en œuvre de l’Agenda rural et du plan de relance

Après avoir rappelé l’ampleur des mesures gouvernementales mises en œuvre au profit des territoires ruraux dans le cadre de l’Agenda rural décidé par le Président de la République sur proposition de l’Association des maires ruraux de France, j’ai souligné que devant le foisonnement des nouveaux dispositifs, des appels à projets et à manifestations d’intérêt, mais aussi des délais très courts pour déposer les dossiers, les maires ruraux disposaient rarement des ressources nécessaires pour candidater. Face à l’enjeu que constitue le déploiement au plus près des besoins du terrain des quelques 200 mesures de l’Agenda rural, du plan de relance, et du milliard d’euros de crédits de la Dotation de soutien à l’investissement local complémentaire (DSIL), j’ai plaidé en faveur d’un allongement des délais et d’une simplification des formulaires de candidature.

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