Vendredi 6 novembre, je suis allé à la rencontre des aides-soignant(e)s du Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) de l’EHPAD de Bléré, qui m’avaient interpellé sur leurs perspectives de revalorisation salariale consécutives au Ségur de la Santé.

Les partenaires sociaux, dans l’accord signé le 13 juillet dernier, ont souhaité une mise en œuvre prioritaire des revalorisations pour les établissements de santé (hôpitaux) et les EHPAD. En conséquence, la première vague de revalorisation du mois de septembre a ciblé en priorité les soignants de ces établissements-là. D’autres professions non concernées par cette première étape de revalorisation (aides à domicile et aides-soignantes en particulier) m’ont fait part de leur incompréhension et de leur sentiment d’être « oubliées ».

Éviter les écarts de rémunération

Je partage leur préoccupation : il faut éviter que des écarts de rémunération trop forts se creusent entre professionnels à la suite de cette revalorisation ambitieuse des agents et des salariés des établissements de santé et des EHPAD. L’échange a été apaisé avec les représentants des personnels dont je comprends les frustrations.

Au niveau national, les négociations sont en cours avec les organisations syndicales représentant les aides-soignants. J’ai signalé le mécontentement des personnels des SSIAD d’Indre-et-Loire et interrogé le ministère des Solidarités et de la Santé pour en savoir où en sont les discussions. J’espère avoir l’occasion d’interroger directement le gouvernement sur ce sujet lors des questions orales sans débat à l’Assemblée nationale fin novembre.

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