Le 3 septembre, le plan de relance du gouvernement pour faire face à la crise que nous traversons a été présenté. Je veux saluer ce plan historique qui répond à une crise pareillement historique. Avec ce plan, ce ne sont pas moins de 70 mesures et 100 milliards d’€ (soit 4 fois plus qu’en 2008) qui sont mis sur la table par le gouvernement pour la revitalisation industrielle de notre territoire, la création d’emplois — estimée au nombre de 160 000 — et l’accélération de la transition écologique.

Avant d’évoquer ce plan inédit, la situation d’avant crise mérite d’être rappelée.

 Grâce à la politique économique inspirée par le gouvernement depuis 2017, la France avait en 2019 le taux de croissance le plus élevé d’Europe, elle était devenue le premier pays d’accueil des investissements directs et de la Recherche et Développement en Europe et avait enregistré une baisse de sa trajectoire de chômage avec un taux d’emploi le plus élevé depuis 40 ans et un taux de chômage le plus faible depuis 10 ans.

Durant la période de confinement, la demande a été soutenue massivement par le gouvernement. Grâce aux 31 milliards d’€ investis dans le dispositif d’urgence du chômage partiel et les 8 milliards dans le fond de solidarité pour les TPE, nous avons soutenu les salariés et les entreprises.

Aujourd’hui, comme je l’indiquais déjà au mois de juin dernier dans une tribune, c’est bien une relance de l’offre qu’il nous faut travailler. À cet égard, les 100 milliards d’€ épargnés par les Français depuis le début de la crise doivent trouver à s’employer dans l’économie réelle alors que la production nationale s’est écroulée de 200 milliards d’€. Les entreprises doivent être aidées dans cet objectif, et du même coup, pour éviter le chômage massif. C’est ce que le plan « France Relance » propose et je m’en félicite.

Ce Plan de relance fait la part belle à ce qui a fait nos succès : investissement dans l’innovation, dans la compétitivité et l’attractivité, dans la transition écologique et numérique, en permettant de faire face aux nouveaux défis de relocalisation de l’activité industrielle.

Ses trois priorités sont claires et fortes : Écologie, Compétitivité et Cohésion.

En partie grâce à un financement européen historique (pour 40 milliards d’€), France relance prépare de manière certaine l’économie de demain en garantissant 30 milliards d’€ pour la transition énergétique. 

Ainsi, 11 milliards sont alloués aux transports pour favoriser les mobilités du quotidien et le fret ferroviaire écologiquement responsable, 7 milliards sont alloués à la rénovation thermique et 9 milliards sont destinés aux entreprises pour les soutenir dans la transition énergétique. Ce plan assure aussi notre rang international en soutenant notre compétitivité. 

Les baisses d’impôts à destination des ETI et PME seront de 20 milliards sur deux ans, le programme d’investissement d’avenir assure la poursuite de l’innovation et des subventions d’1 milliard d’€ sont destinées à développer l’industrie dans les territoires. Enfin, ce plan travaille à la cohésion sociale et territoriale en cette période mouvementée, grâce à 35 milliards d’€ dont 6,5 milliards à destination de l’emploi-jeune, 6 milliards à destination des hôpitaux et 5,2 milliards à destination des collectivités.

La réussite du plan passe par sa bonne territorialisation.

Je serais particulièrement vigilant pour que celle-ci se mène à bien, particulièrement en Touraine où je souhaite que des entreprises, notamment dans le secteur innovant de l’hydrogène puissent participer à des appels d’offres et que d’autres, particulièrement dans le secteur pharmaceutique, puissent se relocaliser.

C’est ce plan qui, résolument en faveur des entreprises et de l’emploi, nous permettra de panser la crise et en même temps, de préparer l’avenir.

Pendant les trois prochains mois, je ne manquerai pas de procéder à des consultations sur le terrain, en circonscription, avec les entreprises et les associations, pour que ce plan s’adapte pleinement aux situations auxquelles vous êtes confrontées quotidiennement et qu’il n’y ait pas de trou dans la raquette.

📺 Ma question à Bruno Le Maire sur la mobilisation de l’épargne  🔻

Partager :