J’ai rencontré le 5 décembre en compagnie des maires de Notre-Dame d’Oé et de Parçay-Meslay une dizaine d’acteurs économiques et de la santé confrontés de manière récurrente à des occupations illégales. Je mesure l’ampleur de leurs difficultés.

 

Les multiples nuisances, les dégâts occasionnés — toujours plus nombreux — et les menaces à l’intégrité des personnes (personnels et élus) ne sont pas acceptables. Pas plus que ne le sont les pertes d’exploitation et les surcoûts induits par les frais d’huissier et de justice, l’évacuation des déchets, la remise en état des espaces et la mise en place de protections contre ces installations sauvages.

L’enjeu économique est important mais il y a là aussi un enjeu humain et citoyen. Enjeu humain, car ces situations pèsent sur celles et ceux qui y sont confrontés avec un sentiment bien réel d’abandon. Enjeu citoyen, car ces situations remettent en cause le principe républicain et constitutionnel d’égalité devant la loi. Je partage naturellement pleinement les points de vue exprimés, notamment par Jean Luc Galliot, maire de Notre-Dame d’Oé, selon lesquels le droit commun doit s’appliquer à tous.

À très court terme, je donnerai suite à cette matinée où l’ensemble des participants ne se sont jamais départis de leur calme, en me rapprochant des services départementaux de l’État et des cabinets ministériels concernés. Je regarderai avec attention les propositions de l’Association des maires d’Indre-et-Loire.

Ces problèmes ne datent pas d’aujourd’hui mais notre majorité doit apporter des réponses concrètes et opérationnelles. Le plus tôt sera le mieux.

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