Rencontre avec le Président de la République ce vendredi 21 septembre, réunion de travail à Bercy avec Gérald DARMANIN, Ministre de l’Action et des Comptes publique dimanche soir, présence à l’Hôtel Matignon pour la présentation officielle des textes par le Premier ministre lundi prochain, le marathon du projet de loi de Finances 2019 commence !

Le PLF en quelques mots

Chaque année, le projet de loi de Finances (PLF) est présenté par le Gouvernement à l’automne. Il permet aux élus de prévoir l’ensemble des recettes et des dépenses de l’État pour l’année à venir. Ce projet de loi permet d’établir des priorités politiques tout en définissant un équilibre économique et financier pour le pays en détaillant le montant, la nature et l’affectation des ressources et des charges de l’État. Le parlement a pour responsabilité de voter cette loi avant la fin du mois de décembre afin d’autoriser la perception des impôts et l’exécution des dépenses pour garantir la bonne marche des institutions publiques.

L’an dernier, en votant la loi de programmation des Finances publiques pour la période 2018-2022, notre majorité a souhaité inscrire sa politique dans un cadre plus général qui garantit une vision ambitieuse et cohérente pour notre pays. Au cœur de cette vision, le budget que nous avons voté l’an dernier a permis à notre pays de renouer avec la croissance et de contenir son déficit. Le taux de croissance a atteint son plus haut niveau depuis 2011 (2,2 %) et notre économie a créé près de 350 000 emplois en 2017. Le déficit budgétaire s’est établi à son plus bas niveau depuis 2008, témoignant ainsi de la volonté de notre majorité de moderniser l’appareil d’Etat et d’assainir nos finances publiques

Dans la loi de Finances que nous voterons cette année, nous poursuivrons les efforts et maintiendrons nos priorités politiques. Le budget de la mission « Travail et emploi » connaîtra une légère baisse, due à la poursuite de la transformation des contrats aidés, trop coûteux et peu efficaces en matière d’insertion professionnelle. Il s’agit, comme nous l’avons montré dans la loi « Pour la Liberté de choisir son Avenir Professionnel », que nous avons votée cet été, de substituer à un traitement statistique du chômage une véritable politique en faveur de la formation et des compétences.

En revanche, les budgets « Immigration, asile et intégration » et « Solidarité, insertion et égalité des chances » augmenteront respectivement de 13 % et de 6 % par rapport à la loi de Finances 2018. Il s’agit là encore de renforcer la lutte contre la pauvreté et d’apporter un soutien adapté aux besoin des plus démunis et des plus fragiles. Dans le cadre de cette politique, la prime d’activité continuera en effet à augmenter de 20 € chaque année pour atteindre 80 € de plus par mois, et l’allocation adulte handicapé augmentera de 40 € au 1er novembre 2019 pour atteindre 900 €. Enfin, nous renforcerons notre engagement à encourager la transition énergétique : plusieurs mesures pourraient ainsi être incluses dans le PLF 2019 avec notamment l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

L’ensemble de ces mesures et de ces choix budgétaires nous permettront d’adapter nos services publics aux besoins de nos concitoyens tout en limitant le poids de l’impôt sur notre économie, ainsi que sur les contribuables.

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