Le Président de la République s’est exprimé en faveur du maintien de de la chasse traditionnelle, notamment la vénerie. Je partage le soutien qu’il apporte à une pratique ancrée dans nos territoires, soucieuse du respect de l’environnement et du lien social. Inaugurant le 26 août devant près de 5 000 personnes, la 6e Fête de la chasse et de la nature du Château de Montpoupon, j’ai expliqué ce qui motive ma prise de position en faveur de la chasse en général, de la vénerie en particulier.

« Je suis heureux d’inaugurer la 6e édition de la Fête de la Chasse et de la Nature à Montpoupon

Je veux remercier les organisateurs, bénévoles, exposants qui, dans ce cadre magnifique, contribuent à donner de notre territoire rural de l’Est tourangeau une image de modernité et de tradition, je veux saluer leur engagement pour faire de cette manifestation une grande fête populaire.

Je comprends et partage les valeurs de la vénerie : celles de la solidarité, du lien social, d’une éthique, de l’amour de la nature, de sa protection, de sa préservation, de la passion de la chasse traditionnelle, en particulier celle de la chasse à courre.

La présence mi-décembre du Président de République à Chambord lors d’un tableau de chasse est une première depuis quarante ans. Emmanuel Macron n’est pas le président des villes. C’est un Picard qui est à l’Élysée. Un Picard qui connaît la ruralité et considère que la chasse fait partie de notre patrimoine. Je partage ce point de vue. Le Président de la République a relancé les chasses présidentielles car il considère qu’elles font partie du prestige de la France. Je me réjouis de cette décision, j’adhère à cette vision.

Je veux ici saluer la contribution du monde de la chasse dans trois domaines.

La gestion des espaces naturels et de la faune sauvage

C’est sans doute la contribution du monde de la chasse la mieux reconnue. Je pense notamment à la régulation des populations, celles des sangliers en particulier, dont le mode de vie peut avoir un impact important pour les culture

L’économie

La filière chasse française génère chaque année près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

En Région Centre Val de Loire le poids économique de la chasse représente quelques 180 millions d’€ de chiffre d’affaires et près de 2 200 emplois salariés (ETP). BIP 2015

La chasse est une activité non délocalisable garantissant près de 28 000 emplois à temps plein permanents.

Le patrimoine

La chasse et les activités qui lui sont liées font partie de notre patrimoine culturel, matériel (outils et armes, lieux et aménagements) et immatériel (savoir faire, traditions, musiques). La chasse à courre tout particulièrement

La chasse fait partie de notre patrimoine car elle fait partie de l’histoire de l’Humanité pour ne pas dire de notre humanité.

La vénerie est un art, celui de mener une meute de chien. Elle est la source d’inspiration d’œuvres artistiques, littéraires, picturales, musicales. Elle est une éthique autant qu’une esthétique.

La fauconnerie a été inscrite en 2016 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Un an avant c’était le « Paysage de chasse à courre de Zélande du Nord » (Danemark) que l’Unesco avait inscrit au titre des paysages culturels sur la liste représentative du patrimoine mondial.

La vénerie mérite, à mon avis, de figurer, au moins, à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de notre pays. Je soutiendrai cette démarche le cas échéant.

S’agissant du permis de chasse, je soutiendrai au sein de la commission des finances, dont je suis membre, dans le projet de loi de Finances 2019, la proposition de diminuer le montant de la cotisation du permis de chasse de 450 euros à 200 euros soit une économie de 250 euros.

Merci de votre contribution à l’entretien et à la vie de nos territoires ruraux, à l’activité économique du pays et à la valorisation de notre patrimoine culturel matériel et immatériel.

 

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