La session parlementaire s’est conclue le 1er août par l’adoption de 3 textes emblématiques : la loi Asile et Immigration, la loi contre les violences sexuelles et sexistes et la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Elles ont été au cœur des débats parlementaires depuis le début de l’année.

Pour apporter les derniers ajustements aux principaux textes de l’année, la session ordinaire qui s’achève habituellement en juin a en effet été prolongée jusqu’au mois d’août.

La loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel a été adoptée cet été à une très large majorité avec plus de 137 voix pour et seulement 30 voix contre. Cette loi apporte de  nouveaux droits à nos concitoyens et leur donne les moyens de construire leur propre réussite professionnelle dans un cadre plus ouvert et plus moderne. Dans ce projet de loi, nous avons fait le pari du dialogue social, et de la confiance dans les acteurs, les entreprises, les salariés et les partenaires sociaux, pour faire converger l’impératif de performance économique avec celui de progrès social. Nous avons souhaité encourager le développement massif de l’apprentissage et l’accès réel à la formation professionnelle, renforcer l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes accentuer la lutte contre le harcèlement sexuel au travail et permettre un meilleur accès à l’emploi des personnes en situation de handicap et une protection plus efficace pour les travailleurs détachés.

La loi Asile et Immigration qui a mobilisé le Parlement pendant des mois entiers, permet désormais de répondre à cinq enjeux essentiels pour la protection des personnes les plus vulnérables. Elle simplifie et accélère le traitement des demandes d’asile, assure l’efficacité du dispositif d’hébergement des demandeurs d’asile, sécurise le droit au séjour pour les personnes en besoin de protection, renforce les moyens d’action pour lutter contre l’immigration irrégulière et améliore les conditions d’intégration et d’accueil des étrangers en situation régulière.

Enfin, l’adoption du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes a permis d’entériner quelques mesures clés pour lutter contre ces violences intolérables. Elle a permis l’allongement du délai de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes commis sur mineurs et le renforcement de la répression de ces crimes.

À la rentrée, début septembre 2018, la majorité parlementaire va devoir s’atteler à un dossier tout aussi capital : la réforme des retraites pour lequel je suis nommé ambassadeur auprès du groupe La République en Marche à l’Assemblée nationale.

Nous reprendrons par ailleurs la lecture du projet de loi contre la Fraude fiscale et sociale et pour lequel nous avons reçu le soutien du Gouvernement sur la suppression du « verrou de Bercy ».

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