La nouvelle était attendue et le Commissaire européen Pierre MOSCOVICI de passage en Touraine la semaine dernière s’en félicitait par avance : la Commission européenne a officiellement proposé ce midi la fin de la « procédure pour déficit excessif » engagée contre la France il y a neuf ans « parce que la trajectoire de réduction des déficits est forte et claire. »

Ainsi, la France est parvenue à ramener son déficit public en dessous des 3,0% du PIB l’an passé, à 2,6%, pour la première fois depuis 2007, avec une perspective de 2,3% du PIB en 2018. Cette officialisation des efforts consentis par la France pour engager le redressement de ses comptes publics n’est pas anodine.

Notre volonté de redresser les comptes publics n’est pas une fin en soi. Notre approche est guidée par quatre grands objectifs.

🔸Une dépense publique plus efficace pour maintenir un modèle de solidarité fort et des services publics développés.

🔸La stimulation de l’activité économique et le renforcement de la compétitivité des entreprises par une baisse ciblée des prélèvements obligatoires équitablement répartie entre les ménages et les entreprises.

🔸La préparation de l’avenir : ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir ; ne pas investir pour leur futur le serait tout autant. Dans un contexte de taux bas, de sortie de crise et pour sortir de la logique purement comptable du coup de rabot, nous devons investir.

🔸Le rétablissement d’un lien de confiance avec nos partenaires européens en tenant nos engagements. C’est la condition d’une discussion constructive sur nos priorités pour l’Europe.

En savoir plus sur la « règle » des 3%

 

Pierre MOSCOVICI à Tours le 15 mai 2018 pour parler économie et avenir de l’Union européenne.

Partager :