Le Premier ministre a annoncé mardi 9 janvier 18 mesures pour améliorer la sécurité routière.

Parmi celles-ci figure la baisse à 80 km/h de la vitesse sur les routes secondaires à double sens. Avec cette mesure le Gouvernement à le courage de s’attaquer à un tabou. Nous rejoignons ainsi les six pays de l’Union européenne ayant déjà pris cette mesure.

Tous font partie des dix « meilleurs élèves » en termes de sécurité routière quand la France se situe actuellement à la douzième place.

Le Front national pétitionne contre cette mesure. Les sénateurs Les Républicains demandent « solennellement » de rendre public les résultats des expérimentations menées sur certaines routes nationales. Dans ces deux cas, le déni de réalité se conjugue avec le calcul politicien. La première étude montrant le lien entre vitesse et accident de la route remonte à plus de 50 ans comme nous en informe le magazine Sciences et Avenir dans une synthèse particulièrement intéressante publiée hier. J’ai indiqué sur France 3 Centre-Val de Loire que j’étais sans ambiguïté favorable à cette mesure de sécurité routière.