Le maintien des capacités d’hébergement du centre périnatal de proximité d’Amboise est assurément la bonne nouvelle de fin d’année pour le Grand Est Touraine !
Alerté au milieu du mois d’août par des élus du territoire et par des personnels du centre hospitalier intercommunal d’Amboise-Château-Renault (CHIC) d’une menace de fermeture de la structure d’hébergement du centre périnatal de proximité d’Amboise (CPP), je m’étais exprimé pour le maintien de cette activité assez unique en France et avait invité l’ensemble des parties au dialogue.
La représentante de l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire (ARS Centre-Val de Loire) au conseil de surveillance CHIC a annoncé ce 15 décembre 2017, d’une part, que le centre de périnatalité de proximité d’Amboise était maintenu avec son hébergement, d’autre part, que le projet pédopsychiatrique porté par le CHIC et son CPP allait voir le jour.
L’activité ordinaire du CPP sera désormais financée par une subvention de 500 000 € d’un niveau comparable à celles dont bénéficient des centres similaires et l’hébergement par une tarification à l’activité (T2A). L’approbation du projet pédopsychiatrique « Maman-Bébé » porté par le CPP — assortie du financement correspondant — va permettre la prise en charge de mères souffrant de troubles psychologiques. Cohérente avec le projet du groupement hospitalier de territoire Touraine Val de Loire, cette décision va améliorer l’offre de soins en Indre-et-Loire et en Région Centre-Val de Loire. La directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire vient de confirmer par courrier ces annonces.
Je me réjouis de cet accord trouvé entre le CHIC Amboise-Château-Renault et l’ARS Centre-Val de Loire. Il consolide durablement l’activité du centre de périnatalité de proximité d’Amboise au bénéfice de futures mamans du Grand Est Touraine et plus largement de l’ensemble du département d’Indre-et-Loire. Mes remerciements vont à tous ceux qui dans leurs responsabilités respectives ont choisi la voie du dialogue pour construire une réponse adaptée aux enjeux de santé publique et à la nécessité de préserver nos services publics dans notre territoire.
