Les députés ne dirigent plus d’exécutifs locaux et ne distribuent plus de subvention. Dégagés des conflits d’intérêt et des tentations du clientélisme, le député peuvent désormais mieux revêtir le rôle du facilitateur.

Tout au long de la Ve République, une grande majorité des parlementaires ont été en situation de cumul de mandats.En 2012, 476 députés sur 577 (82%) et 267 sénateurs sur 348 (77%) exerçaient au moins un autre mandat électif. Ces parlementaires étaient le plus souvent à la tête d’un exécutif local : 261 députés (45%) et 166 sénateurs (48%) étaient soit maire, soit président de conseil général, soit président de conseil régional. C’est ainsi qu’avant la loi organique du 14 février 2014 qui interdit aujourd’hui à un parlementaire de présider un exécutif local, en allant voir son député on allait voir une fois sur deux un maire, un président de conseil général ou de conseil régional. La confusion des genres était accrue par l’existence de la réserve parlementaire dont le montant annuel moyen était — avant que nous la supprimions — de 130 000 € par député, distribués de manière totalement discrétionnaire.

Faciliter c’est par exemple faciliter une médiation comme j’ai pu le faire l’automne dernier en soutien aux personnels et aux élus mobilisé autour du centre périnatal de proximité d’Amboise pour maintenir sa structure d’hébergement.

Au cours de ce mandat, je souhaite tout particulièrement faciliter :

  • le travail sur la question des mobilités (liaisons entre la Métropole et le Grand Est Touraine) ;
  • les dynamiques et les innovations dans les domaines du tourisme (accueil, promotion, coordination, valorisation), de la préservation et de la valorisation des patrimoines, de l’économie sociale et solidaire (axée sur la transition écologique et solidaire), et du financement en fonds propres des TPE et PME (un fonds d’investissement de l’Est Tourangeau ?).
  • la défense et la promotion du Grand Est Touraine et de ses acteurs (services publics, entreprises, commerçants, artisans, agriculteurs, viticulteurs, collectivités, associations…) en encourageant les démarches collectives et de progrès.

Les porteurs de projet innovant trouveront en moi un interlocuteur attentif.

Voir aussi :

Député… pour quoi faire ? (1) : Ma réponse en 6 mots


Député… pour quoi faire ? (2) : Légiférer

Député… pour quoi faire ? (3) : Contrôler

Député… pour quoi faire ? (4) : Expliquer

Député… pour quoi faire ? (5) : Représenter

Député… pour quoi faire ? (7) : Valoriser

Cumul des mandats, une pratique restreinte à compter de 2017

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