Un député doit savoir expliquer ce qu’il fait, les positions du groupe parlementaire auquel il appartient, et, le cas échéant, et les actions du Gouvernement qu’il soutient. C’est aussi simple que ça. Pour autant, un député ne peut pas tout savoir sur tout.
Dans les domaines qui ne relèvent pas de ses domaines de compétences, il dispose de notes et d’argumentaires préparées par ses collaborateurs, par le groupe parlementaire auquel il appartient, par des personnes-ressources, etc. Ceux de la majorité parlementaire reçoivent aussi des notes et des argumentaires en provenance des cabinets ministériels et du porte parolat du Gouvernement.
Inversement, le député est là pour expliquer à ses interlocuteurs en responsabilité — au sein des ministères et du Gouvernement tout particulièrement — des réalités du terrain dont ils n’ont pas toujours connaissance.
Les rencontres que je fais chaque semaine en Touraine et sur notre territoire, le « Grand Est Touraine », les entretiens individuels, les courriers et les mails dont je prends connaissance, nourrissent au quotidien le travail que j’effectue à l’Assemblée. Ils alimentent mes discussions avec mes collègues de La République en Marche ou d’autres formations politiques, comme mes échanges avec les représentants des services de l’état, du Gouvernement ou de représentants nationaux de la société civile. Mes présences au côté des sapeurs pompiers lors des Sainte Barbe, auprès des bénévoles de la Croix-Rouge Française, du Secours populaire ou de la Banque alimentaire, à l’ouverture d’un salon littéraire en campagne, d’une commémoration patriotique ou d’une inauguration, sont autant d’occasions de m’informer sur ce qui fait le quotidien de celles et ceux que j’ai l’honneur de représenter.
Voir aussi :
Député… pour quoi faire ? (1) : Ma réponse en 6 mots
Député… pour quoi faire ? (2) : Légiférer
Député… pour quoi faire ? (3) : Contrôler
Député… pour quoi faire ? (5) : Représenter