On dit que l’argent est le nerf de la guerre. Par extension, on utilise cette expression pour souligner l’importance de l’argent dans la marche d’une affaire. Un état ne saurait fonctionner sans budget. Quelques définitions au moment où s’ouvre l’examen du projet de loi de Finances pour 2018.

Cela confère aux lois de finances une dimension particulière, au point où le vote de la loi de Finances de l’année détermine les contours de la majorité parlementaire et de l’opposition : voter la loi de Finances c’est se situer dans la majorité, ne pas la voter c’est se situer dans l’opposition.

La loi de finances de l’année prévoit et autorise, pour l’année civile, l’ensemble des ressources et des charges de l’État.

La loi de financement de la Sécurité sociale détermine quant-à elle les conditions nécessaires à l’équilibre financier de la Sécurité sociale et n’a pas de portée budgétaire.

Les lois de finances rectificatives peuvent modifier en cours d’année les dispositions de la loi de finances de l’année.

La loi de règlement constate les résultats financiers de chaque année civile.

Les lois de programmation des finances publiques s’inscrivent dans une démarche de gestion pluriannuelle des finances publiques tendue vers l’équilibre budgétaire.

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