Ce samedi 23 septembre 2017, la section Chançay-Noizay de l’Union nationale des combattants (UNC) a voulu accompagner le déplacement de la stèle du monument aux morts de Noizay du remplacement de son drapeau.

De nombreux élus étaient présents aux côtés des anciens combattants rassemblés, mais aussi des enfants. Le temps passant, les commémorations des conflits passés, a fortiori celles concernant les deux Guerres mondiales, peuvent prendre un caractère un peu formel ; je les crois cependant très utiles.

La France est le seul pays au monde où chaque commune à de rares exceptions, a érigé son monument aux morts. Il est vrai qu’au sortir de la Grande Guerre dont on célèbre le centenaire, ce sont plus de 1,3 million de militaires français et coloniaux qui sont « Morts pour la France ». Près de 36 000 monuments ont ainsi été érigés. Ces monuments ont contribué au deuil national, ils participent aujourd’hui de notre mémoire collective. Cette mémoire est celle de la Nation : un ensemble de souvenirs qui, s’agissant de la guerre 1914-1918, ne sont pas à proprement parler les nôtres, mais qui participent de notre identité collective, et, dans le meilleur des cas, de l’identité de chacun d’entre nous.

Les anciens combattants se battent désormais sur front de la mémoire pour que les jeunes générations apprennent de ceux qui se sont battus pour défendre les valeurs qui font la grandeur de la France ; valeurs que le Président de la République vient de rappeler à la tribune des Nations unies.

 

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