Vice-président de la commission des finances de l’Assemblée nationale et professeur d’économie à l’université, c’est pour moi une immense satisfaction de lire les propos du Prix Nobel d’économie Paul Krugman, dans sa tribune publiée dans le New York Times, la semaine dernière. Il y affirme que la France est la « grande vedette sur le plan économique de l’ère pandémique ». Il met en avant la résilience française via le volet économique de la gestion de la crise sanitaire : « L’économie française a continué d’avancer » et « La France a non seulement réussi à éviter une chute massive de l’emploi, mais a également dépassé son niveau d’avant la pandémie. ».

Cette appreciation élogieuse du Prix Nobel d’économie rejoint plusieurs études qui soulignent les bonnes performances de notre économie.

Notre taux de croissance en 2021 est l’un des plus élevés d’Europe, notre taux de chômage est le plus bas depuis 13 ans, notre économie est redevenue compétitive et attractive pour les investissements nationaux et étrangers.
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Ils valident la politique économique que nous avons mise en œuvre avant la crise sanitaire : nous avons libéré le marché du travail et mis l’accent sur la formation et l’apprentissage; nous avons réformé la fiscalité du capital en l’alignant sur les niveaux moyens de fiscalité européenne; nous avons encouragé l’innovation et aidé financièrement les entreprises qui investissent dans la recherche et le développement. Durant la crise, notre plan d’urgence a soutenu la trésorerie des entreprises (PGE et fonds de solidarité) et protégé les compétences des salariés (chômage partiel). Notre plan de relance en 2021 a engagé 72 milliards des 100 milliards prévus, 1/3 pour la transition écologique, 1/3 pour la compétitivité des entreprises , 1/3 pour la cohésion sociale et territoriale.

Choose France : De nombreux investissements étrangers en France !

Illustrant la vague de l’attractivité économique française, le sommet Choose France s’est tenu lundi 17 janvier dernier. Créé en 2018, il réunit annuellement des grands patrons étrangers pour les convaincre d’investir en France. Cette année, l’organisation a été adaptée aux circonstances sanitaires mais l’objectif reste le même.
Lundi, ce ne sont pas moins de 21 projets, pour un montant de 4 milliards d’euros, qui ont été annoncés. Ces investissements devraient engendrer la création de 10 000 emplois directs sur l’Hexagone.

Je resterai évidement attentif à la concrétisation de ces projets au sein de la circonscription labellisée « Territoire d’Industrie du Grand-Est-Touraine ».

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