La mise en œuvre des propositions de l’Agenda rural se déploie sur tout le territoire national. J’en suis fier et heureux. Le Premier ministre ayant voulu m’associer au 1er Comité interministériel de suivi de l’Agenda rural, je l’ai accompagné le 20 février dans la petite commune de Girancourt (900 habitants, Département des Vosges) en compagnie de la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline GOURAULT et de cinq autres ministres.

Le déplacement a commencé aux aurores avec l’embarquement à 5h25 à Villacoublay dans l’avion du Premier ministre.

Moins de quatre mois après l’annonce des 173 mesures de l’Agenda rural issu des propositions de notre mission, j’ai eu le grand plaisir d’être présent à l’inauguration du 1er des 1 000 cafés de l’Agenda rural portés par le Groupe SOS. Je me réjouis aussi que 13 communes de notre département se soient portées candidates. Elles ont tout mon soutien.

Des engagements tenus

Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement total du gouvernement en faveur des territoires ruraux qui passe par la mise en œuvre des 173 mesures de l’Agenda rural issues de notre rapport « Ruralités : une ambition à partager ». Il a rappelé deux grandes priorités et fait trois annonces.

 

Première priorité : le commerce de proximité

Il crée du lien social et est essentiel à l’animation de nos villages. Le Premier ministre est revenu sur :

 les nouvelles licences IV non transférables pour les communes de moins de 3 500 habitants, soulignant mon engagement à l’Assemblée pour faire voter un article additionnel au projet de loi Engagement dans la vie locale et à la Proximité de l’action publique créant ces licences ;

 les exonérations d’impôts locaux dans les zones de revitalisation des commerces en milieu rural (CFE et CVAE).

 le dispositif 1000 cafés (multiservices, pain…).

 

Deuxième priorité  la santé avec :

 la suppression du numerus clausus ;
 le recrutement par l’État de 600 médecins en 2020 dans les territoires ruraux (150 le sont déjà) ;
 le recrutement de 750 contrats d’assistants médicaux pour libérer les médecins des tâches administratives : 100 000 personnes devraient retrouver un médecin référent.

 

Édouard PHILIPPE a enfin fait trois annonces.

1️⃣ Le gouvernement a décidé la mobilisation de 280 millions d’€ de crédits supplémentaires pour accélérer le déploiement de la fibre dans les territoires ruraux.

2️⃣ 30 nouveaux tiers lieux vont être labellisés et soutenus par l’État après une première vague de 80 annoncés début février.

3️⃣ SNCF Réseau, l’État et les Régions signent des  conventions pour la remise en état des petites lignes ferroviaires. Je me réjouis que notre région soit l’une des premières à en bénéficier comme vous le constaterez dans ce dossier de presse.

Avec les membres de la mission Agenda rural nous demandions qu’un accord soit trouvé entre l’État et les régions « pour assurer la pérennité des petites lignes ferroviaires en les inscrivant pleinement dans les plans de mobilités. » C’est aujourd’hui chose faite et je m’en félicite pour les usagers des petites lignes ferroviaires de la Région Centre-Val de Loire.

🔎 Le soutien public en faveur des petites lignes ferroviaire n’a jamais été aussi élevé qu’aujourd’hui, avec près un milliard d’euros par an. L’État et SNCF Réseau continuent de financer une part majeure des petites lignes, en couvrant plus de 85 % des charges d’entretien de ces lignes et un tiers des coûts de renouvellement. Cela représente 710 M€ par an. Les Régions financent 15 % des charges d’entretien via les péages et deux tiers des coûts de renouvellement. Ce qui équivaut à environ 280 M€ par an.

➡️ En reprenant 35 milliards d’euros de dette de SNCF Réseau, en fixant des objectifs clairs pour redresser financièrement la SNCF et en proposant aujourd’hui aux Régions des plans d’actions basés sur des bouquets de solutions pour les petites lignes, le Gouvernement et la majorité parlementaire concrétisent un niveau d’ambition inédit pour le chemin de fer français.

 

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