Les 250 000 sapeurs-pompiers de France, volontaires, professionnels et militaires réalisent chaque année 4,5 millions d’interventions, soit plus de 12 000 par jour. Les défis à relever sont immenses. Les fêtes de la Sainte Barbe sont l’occasion de rendre hommage à leur courage et à leur dévouement, d’être à l’écoute de leurs besoins et de leur faire part de notre soutien.

 

Les sapeurs-pompiers volontaires sont la clef de voûte de notre modèle de sécurité civile.

L’engagement bénévole des sapeurs-pompiers volontaires doit être encouragé. C’est en ce sens que j’ai interrogé le ministre de l’Intérieur par une question écrite, le 12 juin dernier, et attiré son attention sur la problématique du recrutement des sapeur-pompiers volontaires en milieu rural. Le plan d’action Volontariat 2019-2021 présenté le 29 septembre par le gouvernement apporte des réponses. Décliné en 37 mesures, il vise à :

1️⃣ attirer et susciter des vocations, en représentant mieux notre société, c’est à dire en donnant toute leur place aux femmes et en intégrant les jeunes venant de tous les horizons ;

2️⃣ fidéliser et mettre le sapeur-pompier volontaire au cœur du dispositif, en prenant en compte les compétences individuelles et les contraintes et les obligations des employeurs ;

3️⃣ et diffuser les bonnes pratiques et s’assurer de l’utilisation de tous les outils mis à disposition.

La mise en place d’une « bonification liée à l’engagement comme sapeurs-pompiers volontaire » dans le système des retraites est une mesure que je soutiendrai particulièrement dans le cadre de la réforme des retraites.

La moitié des mesures ou actions sera mise en œuvre d’ici la fin du 1er trimestre 2019, l’autre moitié à partir du 3e trimestre 2019 et au plus tard en 2021.

 

Répondre aux inquiétudes

Dans un courrier en date du 17 décembre, huit conseillers départementaux — Martine CHAIGNEAU, Laurence CORNIER-GOEHRING, Florence ZULIAN, Agnès MONMARCHÉ-VOISINE, Rémi LEVEAU, Jean-Marie CARLES, Dominique LEMOINE et Patrick BOURDY — m’ont fait part de leur inquiétude quant à l’avenir du statut des sapeurs-pompiers volontaires au regard de la jurisprudence européenne. Je sais que l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 février 2018 (se référant à la directive 2003/88/CE du Parlement européen et du Conseil sur l’aménagement du temps de travail) suscite des craintes sur la pérennité du statut de sapeur-pompier volontaire.

Sur cette question, j’ai co-signé le 20 septembre dernier avec mon collègue Jean-Marc JACQUES, Député du Morbihan, un courrier au ministre de l’Intérieur. La réponse apportée quelques jours plus tard lors du congrès national des sapeurs-pompiers de Bourg-en-Bresse annonce une initiative pour faire valoir auprès de la Commission la spécificité du modèle français et demander une évolution de la directive de 2003.  Successeur de Gérard COLLOMB place Beauvau, Christophe CASTANER a confirmé ces objectifs à l’Assemblée le 28 novembre dernier.

Le gouvernement est totalement engagé sur ce dossier et travaille en lien étroit avec la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France pour :

exploiter la totalité des dérogations prévues par la directive ;

obtenir des autorités européennes une révision de la directive ;

faire reconnaître la spécificité de l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires au niveau européen.

 

Sainte Barbe du centre de première intervention de Saint-Nicolas-des-Motets, le 15 décembre 2018.

Sainte Barbe du centre de première intervention de Monthodon le 2 décembre 2018.

Sainte Barbe du centre de secours de Vouvray à Rochecorbon le 2 décembre 2018.

Sainte Barbe du centre de secours de Montlouis-sur-Loire en compagnie de Madame La Préfète, du maire de la commune et du commandant du SDIS 37 le 1 décembre 2018.

Sainte Barbe du centre de secours principal d’Amboise le 24 novembre 2018.

Sainte Barbe du centre première intervention de Saint-Laurent-en-Gâtines le 24 novembre 2018.

Partager :